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« Une musique qui fait appel à l’imaginaire, au rêve » : Maxima Poesia à l’espace Camac !

MAXIMA POESIA est un groupe dont la raison d’être est la mise en valeur de la relation vivante entre l’écriture poétique et le jazz moderne. 

A partir de textes de styles variés et d’auteurs très singuliers (parmi lesquels Arthur Cravan, Joyce Mansour, Jacques Vaché, Peter Handke et Boris Vian), Maxima Poesia cherche à « rendre au poème son oralité, sa voix, son souffle, lui proposer un Jazz actuel où respirer », dans un langage musical qui combine à la fois la chanson, le spoken word et le slam.

MAXIMA POESIA: ©Malik Chahib

MAXIMA POESIA : Julien Dupont- Armstrong (basse et voix) ; Anne Mispelter (harpes) ; Gabriel Westphal (percussions) ; Nicholas Fargeix (clarinettes) ©Malik Chahib

Nous sommes ravis d’accueillir cet ensemble unique en son genre pour un concert à l’Espace Camac, le 26 avril à 19 h.

Bien que le lien entre la poésie et la musique soit intrinsèque depuis l’antiquité, à travers les traditions folkloriques et dans le répertoire des chansons classiques, quelque chose dans la façon dont Maxima Poesia maintient la primauté absolue des textes poétiques semble inhabituel. Julien Dupont, bassiste et chanteur (bien que l’on sente sa réticence à endosser le rôle de leader), représente succinctement le message artistique de  cet ensemble sans équivalent :

« Les liens entre poésie et musique sont presque « naturels », la poésie est musique des mots et la musique poésie des sons ! La poésie nous porte en ce qu’elle anime une démarche d’écriture musicale centrée sur « l’oralisation » d’un texte non destiné à être interprété vocalement à l’origine. Cela nous pousse vers des recherches musicales intéressantes. »

Leur concert est organisé dans le cadre d’une tournée nationale pour le lancement de leur dernier album Une Ode à la poésie des marges (Production Collectif Ephémère / Distribution DistroKid). Nous avons demandé au groupe ce qui se cache derrière ce titre évocateur et ce que les auditeurs peuvent attendre de cette exploration et de ce mélange des formes :

« Au travers de notre album « Une Ode à la poésie des marges » nous mettons en avant des auteurs assez peu connus notamment Arthur Cravan ou Joyce Mansour. Leur écriture est organique et fulgurante. »

Pour Julien, le sort en a été jeté très tôt, et l’opportunité d’habiter des textes poétiques qui ont une signification si personnelle a nourri la vision artistique du groupe :

« Ces auteurs ont joué un rôle particulier pour moi, ils m’ont bouleversé à l’adolescence tout comme Boris Vian, plus connu certes, mais qui de son vivant, a souvent souffert d’un manque de compréhension. Il était un véritable touche-à-tout de génie. En France on aime mettre les gens dans des cases et lui c’était tout le contraire ! »

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Peut-être qu’en tant que groupe qui va volontairement à l’encontre des idées préconçues, il n’est pas surprenant de voir une instrumentation inhabituelle sur la scène : Maxima Poesia utilise remarquablement la harpe. Nous leur avons demandé si le timbre particulier de la harpe (que nous aimons tous!) apportait quelque chose de spécial à l’univers sonore que Maxima Poesia cherche à créer :

« La harpe apporte une identité musicale forte à notre projet, qui renvoie à notre culture classique française, à notre attirance pour les musiques qui font appel à l’imaginaire, au rêve.

La harpe a ce pouvoir, tout comme la kora ou le piano. C’est un instrument magique et Anne le défend avec énormément de talent, » dit Julien à propos de la harpiste du groupe, Anne Mispelter.

Nous sommes très fiers que pour tant de harpistes qui sont à la recherche de sonorités vraiment originales et modulables, l’électroharpe Camac puisse contribuer autant à leur quête :

« La harpe électrique Camac apporte une coloration très intéressante au projet et les sons qu’elle permet d’exploiter sont une grande source d’inspiration dans notre travail d’écriture, elle fait partie intégrante de l’identité sonore du groupe » dit Julien en faisant l’éloge de la harpe DHC d’Anne.

« C’est un instrument innovant et motivant. J’ajouterai que la DHC est d’une grande fiabilité, c’est un instrument très actuel qui permet à la harpe de se réinventer dans des contextes musicaux d’aujourd’hui. »

Nous espérons donc que vous vous joindrez à nous pour une soirée où la fusion, l’alchimie même, de la musique et de la poésie crée quelque chose de rare, d’intime et de tout à fait exceptionnel.

Pour réserver votre place gratuitement dès maintenant, il vous suffit de suivre le lien vers notre site web, et nous nous réjouissons de vous accueillir.

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